
La commission des droits de l’homme et des Libertés du Barreau du Cameroun s’indigne et réclame justice. Sa requête est contenue dans une correspondance datée du 22 Juillet 2020 et adressée à madame le procureur des Tribunaux des Grande et Première Instances de la Mvila à Ebolowa.
« La Commission des Droits de l’Homme et des Libertés du Barreau du Cameroun assiste toute meurtrie aux événements qui passent en boucle sur les réseaux sociaux et établissant clairement que des personnes du 3ème âge auraient été victimes des sévices à Biyoka dans votre circonscription territoriale », ecrit son président Me Christian Daniel Bissou.
Celui-ci affirme que les événements décrits- les images d’Akono Samuel lié pieds et poings sur une balançoire et Mbozo’o Jason « amplement torturé » - datent de septembre 2019. Ces actes constituent, soutient-il, une « grave violation des droits humains ». Le défenseur des droits humais déclare qu’elle est d’autant plus grave que les victimes (Mbozo’o Jason, Mvondo Alexandre et Ela Nna) sont bien connues dans la localité.
Il s’offusque de ce que Marie Rose Mbozo’ et son époux ne soient pas inquiétés alors qu’ils ont organisé le spectacle « ignoble et barbare » ainsi dénoncé. Me Bissou rappelle la vulnérabilité des personnes du 3ème âge et réitère la nécessité de les protéger. Il appelle à une « existence de considération égale entre les tranches d’âge » et termine sa lettre par ce souhait : « nous vous saurons par conséquent gré dé de toutes les diligences que vous entreprendriez pour que ces comportements illicites soient fortement réprimandés ».