Le Cameroun en quête de la numérisation et l'indexation des archives de l'état civil. Cette opération aura pour champ d'expérimentation le département du Mfoundi, dans la région du centre. Après la phase test d'enregistrement de 500 000 actes de naissance, le Bureau National de l'Etat Civil (BUNEC) entend mettre en branle l'opération de numérisation d'au moins 10 000 actes par mois dès le 1er Août 2020.

Une séance de travail se tient depuis le 16 mars 2020 à Yaoundé jusqu'à ce 17 mars entre les responsables du BUNEC et ceux des mairies pour baliser le projet.

«C'est le BUNEC qui va apporter l'appui, l'assistance technique. Tandis que les mairies vont procéder à certains engagements notamment attribuer au projet un local», a indiqué Alexandre Marie Yomo, directeur général du Bureau National de l'Etat Civil.

Les magistrats municipaux, après une visite dans les différentes mairies de la ville de Yaoundé, ont affirmé leur engagement à l'exécution sans interruption du processus, en dehors de la mise à disposition d'une salle informatique.

«Nous avons également un personnel d'appui qui devrait être mis à la disposition du BUNEC pour pouvoir subir une formation et par la suite assurer la pérennisation de cette opération, pour que ce service soit continu. Il est question de mettre à la disposition un groupe électrogène», rassure Yannick Ayissi, maire de Yaoundé 2.

Le marché d'acquisition des équipements informatiques sera lancé le 21 mars 2020. Le projet d'amélioration du système d'état civil au Cameroun pour une citoyenneté active, financé par le Fonds Européen de Développement (FED) va s'étendre sur un an. Après le Mfoundi, la caravane de numérisation des archives de l'état civil va se poursuivre dans la Mifi à l'Ouest et à Limbe dans le Sud-Ouest.