Depuis plusieurs années, le gouvernement camerounais s’est engagé à  créer un environnement fiscal favorable au développement des affaires. Cette incitation à l’investissement est caractérisée par la loi du 18 avril 2013, consacrant les régimes fiscaux incitatifs dans les  domaines de l’industrie, l’énergie, la cimenterie, le tourisme la métallurgie etc. Elle est également illustrée par un mouvement de décrue des taux d’imposition, amorcé depuis la loi de finances 2015, avec la baisse du taux de l’impôt qui est passé de 35 à 30%.

 D’après le magazine Ecofin, spécialisé dans l’information économique africaine, le mouvement s’est poursuivi «avec la réduction du Taux de la taxe spéciale sur les revenus qui est passé de 15% à 5% pour la commande publique et des taux d’imposition des transactions immobilières, notamment aux droits d’enregistrement et à l’impôt sur la plus-value. Un vaste mouvement de simplification des procédures a été lancé  afin d’éliminer toutes les sources de tracasseries et de surcoût liés à l’accomplissement des obligations fiscales».

Rendu à la fin mai 2020, le gouvernement avait déjà accordé des facilités fiscales à 245 projets d’un montant de 3 846 milliards FCFA, a en croire des données fournies par la Direction générale des Impôts.