«Nkafu Policy Institute», un institut camerounais basé à Yaoundé, vient de publier les résultats d’une étude intitulée «Le secteur informel camerounais à l’épreuve du Coronavirus».
Selon cette étude, au plan national, «divers besoins ont émergé avec le déclenchement de la pandémie du Covid-19. Ces besoins sont les solutions hydroalcooliques, les masques de protection, ou encore les gants et équipements de protection», lit-on dans les colonnes du quotidien Le Jour, édition du 4 mai 2020.
Avec une population du Cameroun estimée à 26 390 686 au 10 avril 2020, Nkafu Policy Institute indique que «la fabrication et la commercialisation de masques de protection vendus à 500 FCFA l’unité offrent un marché d’au moins 13 milliards FCFA aux UPI [unités de production informelles] dans le domaine de la confection».
C’est donc une autre opportunité majeure offerte au secteur informel avec la généralisation du port des masques de protection dans les espaces publics. «Car, les dérogations sur la norme des masques de protection pour les civils sont susceptibles de booster les initiatives des UPI et résorber le déficit en masques», souligne l’étude.