Ces recettes, versées au Trésor public, correspondent à un volume d’enlèvement de 11,27 millions de barils au terminal de Komé-Kribi I (Sud), contre 14,17 millions de barils sur les 3 premiers mois de 2016.
Cette tendance baissière, note le communiqué, semble suivre le marasme constaté depuis quelques années sur le marché international de l’or noir et qui se répercute depuis fin 2015 à travers les droits de transit du pétrole tchadien à travers le territoire camerounais. Le Cameroun et le Tchad avaient procédé, le 29 octobre 2013, à une revue à la hausse desdits droits, la redevance passant ainsi de 195 à 618 FCFA le baril de brut.
Long de 1070 kilomètres, le pipeline Tchad-Cameroun part des champs pétrolifères de Doba pour traverser le territoire camerounais sur près de 890 kilomètres, de la frontière nord-est avec le Tchad jusqu'au terminal de Komé-Kribi I.
Deux sociétés, la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO) et la Tchad Oil Transportation Company (TOTCO), qui constituent par ailleurs le Comité de pilotage et de suivi, sont respectivement propriétaires des tronçons situés de part et d’autre de la frontière dont elles assurent l'exploitation et l'entretien.