
Le lancement de la plateforme CUD-Diaspora Pierre Arnaud NTCHAPDA
Elle a été lancée ce 19 Août dans la capitale économique à travers un atelier ayant pour thème : « compréhension et mobilisation de la diaspora pour le développement local des villes »
La mairie de la de Douala et la diaspora ensemble pour développer la ville. Les deux entités ont scellé leur union à la faveur de l’atelier organisé au Cercle municipal ce 19 Août 2021. Cette activité, meublée par des échanges, a lancé ce que les ceux partenaires appellent « plateforme CUD-Diaspora ».
Dans son mot d’ouverture, le maire de Douala Roger Mbassa Ndine, a expliqué que la dynamique de mobilisation et de valorisation des actions de la diaspora camerounaise rencontre l’adhésion de la mairie de Douala. Il croit que l’institution qu’il dirige a besoin de financements directs que peut fournir la diaspora. Il promet de respecter les lois et la parole qu’il donnera à la diaspora dont il reconnaît qu’elle représente « une source immense de compétences et d’expertises ». Des arguments suffisants pour que son exécutif et lui en fassent u partenaire de choix. « Nul ne saurait, en réalité nier le fort potentiel de la diaspora camerounaise comme levier majeur du développement socio-économique et financier du Cameroun. C’est fort de ce constat que je me suis résolument engagé à lui tendre la main afin que dans une logique de compréhension mutuelle et de concertation soutenue, nous puissions ensemble redorer le blason de l’aire métropolitaine de Douala et faire jouer encore plus fortement à notre ville son rôle de cité-locomotive de la zone CEMAC », déclare le maire.
Il lance un appel à la diaspora afin qu’elle participe à l’effort du gouvernement en matière de création d’emplois notamment et jure que l’exécutif de la communauté urbaine prendra en compte les conclusions et recommandations qui découleront de l’atelier du 19 Août 2021.
Su côte de la diaspora l’on estime que le projet de la mairie de Douala rejoint ce qu’elle préparait. « De manière naturelle, la diaspora aime le Cameroun, de manière naturelle la diaspora veut participer au développement de ce pays. Aujourd’hui, le chef de l’Etat nous a tendu la main et aujourd’hui, nous l’avons écouté », explique Samuel Dongmo, le président du Haut Conseil des Camerounais de l’Extérieur (HCCE). Il assure que ceux-là veulent développer Douala, en créant des opportunités mais redoutent « les barrières administratives et légales ». Plus concrètement, ils souhaitent la création de nouvelles lois comme celle qui devra instaurer la double nationalité et appellent à la promotion du Partenariat Public Privé.
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