Cameroun - Programme Elargi de Vaccination: Déjà 14 vaccins offerts gratuitement aux populations cibles

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-Nov-2020 - 11h57   7320                      
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Un enfant est vacciné lors d'une campagne de vaccination de Médecins sans Frontière en janvier 2014 près de Bangui, AFP/Archives/MIGUEL MEDINA
L’annonce a été faite par le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda. C’était ce 19 novembre 2020 au cours d’une séance consacrée à la problématique de la vaccination, à l’Assemblée Nationale.

La problématique de la vaccination au Cameroun était au centre d’une séance plénière organisée ce 19 novembre 2020 à l’Assemblée Nationale. Au cours des travaux présidés par l’honorable Théodore Datouo, vice-président de la chambre basse du Parlement, le ministre de la Santé, Malachie Manaouda, a précisé que la vaccination systématique a démarré au Cameroun en 1976 comme projet expérimental de l’Organisation de Coordination pour la lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC), et comme projet opérationnel à partir de 1982.

«Le Cameroun a ainsi introduit chronologiquement des vaccins dans son PEV. Ainsi de 1982 à 2004, les vaccins contre la Tuberculose, la Diphtérie, le Tétanos, la Coqueluche et la Rougeole. De 2005 à 2014, les vaccins contre l’hépatite virale B, la fièvre jaune, les diarrhées à rotavirus et les infections à pneumocoque. De 2015 à 2020, les vaccins combinés contre la rougeole et la rubéole, contre le tétanos et la diphtérie, et contre le cancer du col de l’utérus. Au total, 14 vaccins qui luttent contre 13 maladies sont aujourd’hui offerts gratuitement aux populations cibles», peut-on lire dans les colonnes du quotidien Le Messager édition du 20 novembre 2020.

Par ailleurs, a poursuivi le MINSANTE, des efforts sont faits pour acquérir et dispenser gratuitement au cours des campagnes des vaccins en riposte à des situations épidémiques, notamment en matière de lutte contre le choléra et la méningite, qui sévissent principalement dans les Régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, dans le Centre, dans le Littoral, le Sud et le Sud-Ouest. Une attention particulière est apportée à la surveillance des épidémies de méningite en milieu carcéral où elles ont tendance à se déployer rapidement.

«Grace à l’introduction de ces vaccins dans notre système de santé, le pays a enregistré un recul important du taux de mortalité infantile et maternelle liée aux maladies évitables par la vaccination», a reconnu Manaouda Malachie dont les propos sont relayés dans les colonnes du journal.

Si le bilan du PEV est aujourd’hui positif, il n’en demeure pas moins que le Programme est confronté à des difficultés dans la mise en œuvre de ses stratégies de vaccination, «en raison de l’insuffisance des ressources pour couvrir les coûts opérationnels de la vaccination et assurer une communication de proximité efficace. Il est également observé une faible appropriation de l’approche vaccination par la communauté et pour la communauté (participation communautaire)», précise Le Messager.

 

Auteur:
Béatrice KAZE
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