Cameroun - Récompense: MIMI MEFO reçoit le prix de l’Index on Censorship Freedom of Expression Journalism Award 2019

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 11-Apr-2019 - 15h05   6564                      
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Mimi Mefo Archives
Le prix qui récompense chaque année, des acteurs de la liberté d’expression à travers le monde, a été remis à la jeune journaliste d’expression anglaise le 4 avril à Londres.

«Ce prix n’est donc pas seulement pour moi, mais aussi pour les autres qui continuent de défendre la liberté de la presse. C’est un rappel que je dois continuer à travailler avec objectivité et continuer à être une voix pour les sans voix. Cela me donnera également plus de pouvoir pour plaider en faveur de la liberté de la presse et pour la libération de mes collègues en prison», a déclaré Mimi Mefo en recevant son prix ce 4 avril 2019 à Londres en Angleterre.

Selon le quotidien le jour qui publie cette information dans son édition en kiosque ce 11 avril 2019, «la journaliste d’Equinoxe TV était la seule africaine figurant parmi les 16 finalistes dans la catégorie journalisme».

«L’index on Censorship Awards, est une compétition internationale créé en Angleterre et qui récompense chaque année des acteurs de la liberté d’expression à travers le monde entier. Elle célèbre depuis 2000, le courage et la créativité de certains des plus grands journalistes, artistes, militants et militantes du numérique du monde», précise le journal d’Haman Mana.

Mimi Mefo Takambou, rédactrice en chef adjointe en charge du desk anglophone et présentatrice vedette à Equinoxe TV, une chaîne de télévision privée de Douala a été arrêtée le  7 novembre 2018 et placée sous mandat de dépôt à la prison centrale de New bell à Douala.

Elle était accusée d’avoir publié de fausses informations sur les affrontements entre l’armée et les séparatistes dans les régions anglophones. Elle avait notamment relayé un tweet qui attribuait la mort de Charles Wesco, le missionnaire américain tué à 14 kilomètres de la ville de Bamenda dans le Nord-ouest du pays, à l’armée camerounaise. Elle avait été libérée après trois jours de détention.

Auteur:
Béatrice KAZE
 @T_B_A
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