Cameroun - Sud: La société française Engie suspend le projet de construction d’une unité flottante de liquéfaction du gaz à Kribi

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-Jul-2016 - 00h48   56542                      
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Engie suspend le projet de construction d’une unité flottante de liquéfaction du gaz à Kribi Archives
Anciennement connue sous l’appellation de GDF Suez, la société évoque une conjoncture défavorable.

L’information est relayée par le magazine Investir au Cameroun et le quotidien Le Jour édition du 19 juillet 2016. Engie, la société française autrefois appelée GDF Sueze, vient de décider de suspendre le projet de construction d’une unité de liquéfaction du gaz naturel au large de la cité balnéaire de Kribi, dans la Région du Sud du Cameroun.

Concernant les raisons de cette décision, la porte-parole de l'entreprise déclare: «Comme on peut l’observer à travers le monde, les conditions du marché ne sont pas favorables au développement de grands projets de liquéfaction de GNL aujourd'hui. En tant que tel, le projet a été mis en pause avant la prochaine phase de développement». Il faut entendre par GNL, le Gaz Naturel Liquéfié.

Investir au Cameroun rapporte que ce projet présenté comme étant une grande première en Afrique consiste en «la conversion du méthanier Golar Hilli de la société Golar Hilli Corporation, en une installation de liquéfaction. Les travaux de conversion du méthanier sont en cours dans les chantiers navals de Keppel, à Singapour», avaient expliqué en septembre dernier les partenaires du projet que sont Engie, la SNH, Perenco et Golar.

Le quotidien Le Jour souligne qu’il vise la mise en place d’une usine flottante de liquéfaction de gaz naturel au large de la ville côtière de Kribi. Il doit permettre l’exportation du gaz naturel camerounais. L’unité de liquéfaction qui doit avoir une capacité de 1,2 million de tonnes par an va permettre d’anticiper la production du GNL au Cameroun. Sans oublier que la production de Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) y sera associée pour une capacité pouvant aller jusqu’à 30 000 tonnes par an, ce qui permettra de relever l’offre nationale.

 

 

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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