Cameroun - Yaoundé: Le Centre d’accueil, d’éducation et d’insertion sociale Sainte Rita fait sa mue

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 19-Feb-2021 - 16h05   2684                      
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Orphelins du CAEDIS Facebook
Après les locaux en planche, c’est désormais dans un immeuble R+1 que vont loger les orphelins de ce centre.

Le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 19 février 2021 présente le Centre d’accueil, d’éducation et d’insertion sociale Sainte Rita (CAEDIS) dans ses nouveaux locaux. En effet, à la place d’une maison en planches, c’est désormais dans un immeuble R+1 récemment bâti au quartier Etam-Bafia à Yaoundé, que sont logés les15 pensionnaires de cet orphelinat.

«Ici, les enfants abandonnés et les orphelins sont aux petits soins. Une ambiance familiale et conviviale y règne. La journée commence par la prière, le petit déjeuner et ensuite les 14 pensionnaires prennent le chemin de l’école. Le 15ème pensionnaire souffrant de paralysie générale passe ses journées sur place. Les soins sanitaires de ces enfants sont assurés par le centre de santé Première ligne. Des personnes généreuses accompagnent la promotrice dans la nutrition et l’alimentation de ces enfants», peut-on lire.

Ngono Rita, la promotrice du CAEDIS n’a pas connu la joie d’être maman. C’est à la recherche de ce bonheur et après plusieurs déceptions par les membres de sa famille qu’elle décide de créer ce centre en 1986. Aujourd’hui âgée de 68 ans, la promotrice témoigne que: «je me suis longtemps occupée de mes nièces et neveux. Et pendant que j’espérais recevoir des remerciements et marques de reconnaissance de ceux-ci, j’ai plutôt récolté des injures et railleries. J’ai été abandonnée et délaissée par les miens pendant plusieurs années alors que j’étais malade».

Ainsi, dès 1986, elle décide «de s'occuper des enfants orphelins et autres personnes vulnérables de la localité de Zalom, un village situé à proximité d'Akonolinga dans la région du Centre. En 2001, elle décide de s'installer à Etam Bafia. La dame y loue une maison et continue son œuvre humanitaire. Une quinzaine d'années après, elle réussit à y acheter une parcelle de terrain où elle construit son centre d'abord en matériaux provisoires.  À cette époque une cinquantaine de pensionnaires sont pris en charge. Et grâce à l'aide des âmes de bonne volonté, le CAEDIS est bâti aujourd’hui en matériaux définitifs et modernes», lit-on.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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