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Classement définitif:
1. Douala 27.60%
Douala est surtout connue pour son dynamisme économique. Les opportunités offertes en terme d'emploi sont sans commune mesure avec aucune autre ville du pays. Douala, même pour les "petits boulots", comparée à Yaoundé ou à d'autres villes du pays, est bon à prendre. Confirmant ainsi le principe que Yaoundé, ce sont les ministères et les fonctionnaires, alors que Douala, c'est pour les débrouillards, les travailleurs. De par sa position géographique et son atout que constitue son port (un des plus importants d'Afrique), les grandes compagnies nationales et internationales y ont leurs sièges: Cameroon Airlines, SONEL, SNEC, Camrails, Pricewater/Coopers, SITABAC… L'infrastructure hôtelière est développée à des proportions raisonnables, mais tout reste perfectible. La ville offre un vaste choix d'hébergement, à la portée de toutes les bourses.
Au plan éducatif, Douala offre à ses habitants la possibilité d'y fréquenter de la maternelle à l'université. L'ESSEC, école de réputation internationale, forme par exemple des ingénieurs commerciaux. Mais pour jouer dans la cour des grandes métropoles africaines et mondiales, la ville doit offrir de meilleures conditions de vie à ses étudiants, proposer un choix plus large en termes de filières et d'écoles de formation. Il ne serait pas inopportun d'y implanter des Ecoles de formation de médecins, de pharmaciens, de journalistes… ou une Ecole Polytechnique. Pour garder le titre de ville où il fait bon vivre et se débrouiller, face à la démission de l'Etat, la ville devrait aussi penser à offrir des débouchés aux dizaines de milliers d'étudiants formés chaque année. Créer des conditions qui puissent par exemple permettre aux entreprises de recruter à peu de frais, grâce à une fiscalité et à des charges patronales intéressantes.
Le problème de l'insécurité et de l'hygiène constituent d'autres points noirs sur le tableau de la ville de Douala Manga Bell. Apanage des grandes métropoles, Douala n'y échappe pas à son tour. Les commandements opérationnels aujourd'hui sur la selette sont une des réponses des autorités à l'insécurité grandissante dans cette ville. Un des défis des autorités provinciales et municipales consiste à juguler cette insécurité par une politique de dialogue et de (re)mise à l'emploi de ces milliers de désoeuvrés qui, pour s'occuper, braquent, cassent et parfois agressent les habitants. La ville devrait mettre en place des activités sportives, créer de petits boulots comme on dit, pour occuper la jeunesse.
Douala, c'est aussi le sport et la culture. De grands noms du football camerounais sont issus de cette province, dont le nom reste attaché au MAKOSSA. Jacky Ndoumbe, Toto Guillaume, Manu Dibango, Charlotte Mbango, Eboa Lottin, Kotto Bass…, que du beau monde issu du Littoral. Douala, porte d'entrée et de sortie du Cameroun, vous ne vous êtes pas trompés: c'est bien la ville camerounaise du siècle, celle où il fait bon vivre.
2. Yaoundé 13.57% 3. Bafoussam 7.69% 4. Garoua 5.43% - Edéa 5.43% 5. Limbé 4.98% - Kribi 4.98% - Dschang 4.98% 6. Buéa 4.07% 7. Sangmelima 3.17% - Ngaoundéré 3.17% ...On aurait pu penser à Limbé ou à Kribi, pour leurs plages et cocotiers, mais le sable, même s'il est blanc, ne fait pas une ville. On aurait pu penser à Yaoundé, ne serait-ce que pour son climat et le fait qu'elle soit la capitale, siège des institutions, on aurait pu aussi penser à Dschang pour le climat doux, mais comme pour Yaoundé, le climat ne fait pas non plus une ville. Votre choix s'est porté sur Douala. Douala la métropole économique, Douala la cotière, la ville qui combine au mieux, au Cameroun et d'après vous, ce qui se fait de mieux dans une grande ville: les infrastructures et moyens de communication, avec un aéroport international en voie de modernisation, un réseau routier urbain longtemps montré en exemple certes mais qui a été négligé ces dernières années. Un plan de rénovation de quelque 60 milliards FCFA vient fort heureusement d'être mis sur pied. A Douala aussi, les Cyber cafés ne rivalisent pas encore avec les bars et autres buvettes, mais la ville a sa place dans la nouvelle société de l'information. Envoyer ou recevoir un e-mail n'est plus un exploit, mais des investissements demandent à être faits, pour soutenir le mouvement.

