Cameroun – Clash: Voici les extraits de l’article de Georges Dougueli qui ont énervé Boris Bertolt

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 08-Dec-2022 - 16h04   8548                      
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Boris Bertolt Capture d'ecran
Les deux journalistes camerounais jadis unis pour des causes communes se tirent désormais dessus à boulets rouges.

La guerre entre Georges Dougueli de Jeune Afrique et Boris Bertolt (ex Mutations et Le Jour)  jusque-là larvée est désormais ouverte. Les deux  journalistes camerounais établis en Europe se donnent ces jours-ci coups pour coups. Les deux anciens membres de l’équipe de campagne de Samuel Eto’o Fils se livrent une guerre épistolaire. C’est Georges Dougueli qui a allumé la première mèche  à travers un article publié sur le site Internet de Jeune Afrique le 5 Juillet 2022. Dans le texte intitulé  « Réseaux sociaux en Afrique : pourquoi je ne « like » plus », l’ancien du journal camerounais La Nouvelle Expression  explique pourquoi il a quitté Facebook. « En mars dernier, quelques jours après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, je me suis retiré de Facebook. Il n’était plus possible de débattre avec mes amis pro-russes. Leur francophobie ayant viré en détestation de l’Occident sous l’effet de la propagande poutinienne, quels arguments déployer face –notamment – au complotisme lorsqu’on défend, comme je le fais, des opinions modérées mais ultra minoritaires ? », a-t-il entamé. Plus loin dans son texte, le diplômé e l’Ecole de Journalisme de « Sciences Po » Paris cite des exemples. Il parle de réseaux sociaux qui se seraient transformés en zones de non droit et se demande s’il n’est pas temps d’y mettre de l’ordre.

Dougueli dresse une liste dans laquelle il  indexe en le citant Boris Bertolt.  La plateforme numérique Médiatude spécialisée dans l’actualité des médias a relayé les extraits qui incriminent le célèbre lanceur d’alerte.   « Pires que les faux comptes, les pseudos lanceurs d’alerte, véritables robinets à fake news, menacent carrément la stabilité des pays qui ont laissé se développer le phénomène. Boris Bertolt au Cameroun, Chris Yapi en Côte d’Ivoire, ou Gauthier Pasquet au Mali… La présidence camerounaise a plusieurs fois protesté auprès de Facebook et obtenu des suspensions temporaires, mais les comptes sont redevenus actifs, parfois sous d’autres formes  (…) Le mode opératoire de ces lanceurs d’alerte : encourager les dénonciations anonymes (à adresser à leur numéro de téléphone faisant office de boîte aux lettres), puis en publier le contenu, sans forcément procéder à la moindre vérification. Cela va des multiples « morts de Paul Biya » aux rumeurs d’alcôve dont ses suiveurs sont friands. », peut-on lire.

En représailles Boris Bertolt a publié ce 8 Décembre sur les réseaux sociaux un texte dans lequel il traite son ancien ami de personnage « méchant et dangereux », tout en l’accusant d’être de ceux qui donnent de mauvais conseils au président de la Fédération Camerounaise de Football Samuel Eto’o Fils.

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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