
Les décès liés à la prévalence du paludisme sont en baisse dans la région du Nord. Au cours des six premiers mois de l’année, c’est-à-dire du 1er janvier au 30 juin 2022, l’on a recensé 171 décès, sur 127 799 cas répertoriés dans les formations sanitaires de la région. Ces statistiques sont du Groupe Technique Régional (GTRPalu) Nord, relayées dans le trihebdomadaire « L’œil du Sahel » de ce lundi 18 juillet 2022.
Elles sont considérablement en baisse, en comparaison aux chiffres de 2021 à la même période. En effet, entre janvier et juin 2021, 157 894 cas de paludisme avaient été recensés, et 375 en sont décédés. En 2020, 377 personnes sont mortes de paludisme sur les 134 414 cas enregistrés au premier semestre. A l’observation, on peut conclure que la mortalité liée au paludisme dans la région est en baisse.
Il faut rappeler que sur les 171 décès enregistrés depuis le début de l’année, 142 sont des enfants âgés de moins de 5 ans, et représentent un taux de mortalité de 83 % pour le compte du premier semestre 2022. « Il s’agit des cas qui ont été notifiés auprès de nos formation sanitaires (Fosa). Toutefois, il faut souligner que jusqu’à ce jour, il existe encore des personnes qui ne se rapprochent pas des hôpitaux pour se faire soigner lorsqu’elles sont atteintes du paludisme. On ne saurait clairement dire pourquoi même si la raison la plus évidente semble être la pauvreté », explique Armel Bakop Kamdem, chef suivi évaluation du GTR de lutte contre le paludisme au Nord, dans des propos relayés par le journal Guibaï Gatama.