La ville de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua a abrité un atelier de formation en techniques de brassage de café et des produits cacaotés dans les régions septentrionales du Cameroun. Une initiative de l’Office national du cacao et du café (Oncc). De cet atelier de formation, l’on a appris que la région de l’Ouest Cameroun est celle qui a enregistré le plus fort taux de vente de café Robusta entre 2019 et 2020, avec 43,5%.
La région du Littorale arrive à la deuxième position avec 38,9% des ventes, contre respectivement 7,9% et 6% pour les régions de l’Adamaoua et l’Est. Le Nord-Ouest (3,4%) et le Centre (0,5%) ferment la queue du classement de l’Oncc. Ce dernier indique d’ailleurs que les prix versés aux producteurs de café Robusta sur la période 2019-2020 ont varié entre 250 FCFA et 900 FCFA.
L’objectif de l’atelier tenu dans la ville de Ngaoundéré était entre autres pour l’Oncc d’améliorer et renforcer les capacités des producteurs et les tous les acteurs impliqués dans la chaîne commerciale du café, afin de leur permettre d’améliorer la qualité de production. Plusieurs espaces publics sont ciblés pour la promotion du café, à l’instar des aéroports, les gares voyageurs, les agences de voyage et autres espaces ouverts au public.
« Nous voulons sortir l’Adamaoua de l’anonymat afin qu’elle soit reconnue comme un bassin autonome qui a un potentiel énorme pour les années à venir. Aujourd’hui, on est confronté à ce qu’on appelle les produits sans déforestation. Vous convenez avec moi que dans ces régions, c’est beaucoup plus la steppe, la transition entre la forêt tropicale et la savane et cela constitue une zone tampon où la culture du café et du cacao n’aura pas les mêmes problèmes de déforestation » rassure Michael Ndoping, directeur général de l’Oncc.
Jean Daniel Obama, CIN