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C’est ce qui ressort de la 3ème session du comité de pilotage du Programme d’appui au développement de ladite, récemment tenue dans la ville d’Obala, département de Lékié, région du Centre.
Selon des chiffres officiels du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), le taux de production annuel de champignons au Cameroun est évalué entre 40 et 45 tonnes, en dessous des 90 tonnes attendus par les pouvoirs publics. Lors des travaux de la 3ème session du comité de pilotage du Programme d’appui au développement de la filière champignon comestible, les responsables du programmes ont indiqué vouloir renforcer les capacités ces acteurs de ladite filière.
La vétusté des équipements utilisés par les producteurs, reste un véritable frein à la production de cette spéculation. « Nous sommes convaincus que ce secteur qui non seulement utilise des équipements fabriqués localement pour permettre aux jeunes de s’insérer la vie socio-professionnelle » a expliqué sur les antennes de la poste nationale CRTV, Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader).
Un kilogramme de champignons frais coûte entre 2000 et 3000 FCFA et pour le avoir secs, il faut débourser la somme de 25000 FCFA. L’activité repose sur le recyclage des déchets agricoles. Les déchets de la production du maïs, du riz, du haricot, de la canne à sucre, la sciure de bois issue des menuiseries. Pour ce qui est des semences, les producteurs avouent que l’accès reste un peu difficile, car beaucoup d’acteurs cachent les techniques de production des semences.
Selon les experts du domaine, la culture du champignon est une activité qui a actuellement un grand potentiel mais qui est sous-valorisée parce que il y’a un problème d’information et de sensibilisation.
Le cycle de production est court (02 à 3 semaines). Riches en vitamines, protéines et en acides aminés, les champignons comestibles dont les variétés les plus courantes sont le tremella, le tricholoma, le coprinus comatus et le pleurote, la culture du champignon comestible est assez rentable, à en croire les producteurs. Avec des chiffres d’affaires allant jusqu’à 5 millions FCFA. Même si les chiffres de la production annuelle restent en deçà des attentes du gouvernement, producteurs et consommateurs sont unanimes sur le fait que l’offre en champignons comestibles est largement inférieure à la demande.
Jean Daniel Obama
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