
Sur les 66 postes de contrôle recensés entre Douala (Littoral) et Maroua (Extrême-Nord), 27 sont réguliers et 39 irréguliers. Cette situation qui constitue un calvaire pour les usagers, est révélée dans une note adressée le 5 avril dernier par Joseph Beti Assomo à Paul Atanga Nji.
Le ministre de la Défense indique que ces postes de contrôle irréguliers sont institués par les autorités. Il propose au ministre de l’Administration territoriale d’instruire ses collaborateurs (sous-préfets, préfets, gouverneurs) d’alléger significativement le nombre de postes intermédiaires, en constituant des postes de contrôle mixtes regroupant toutes les administrations impliquées entre les deux villes.
Sera-t-il écouter ? Rien n’est moins sûr, car ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics déplorent de multiples contrôles routiers tracassiers sans apporter des réponses efficaces et pérennes. En effet, la multiplication des postes de contrôle irréguliers sur les axes routiers, notamment les corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui sont toujours dénoncés par des transporteurs. Ils constituent des goulots d’étranglement ces transporteurs qui observent constamment des grèves pour exiger des solutions aux autorités.