Freedom Fm privée de ses équipements

Par | Cameroon-Info.Net
Yaoundé - 17-Sep-2003 - 08h30   51670                      
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Le patron du groupe multimédia, Pius Njawé traîne la police devant la barre
Le patron du groupe de presse le Messager, Pius Njawé s’est adressé à la presse lors d’une conférence de presse. C’était le 15 septembre 2003 à l’hôtel Arcade de Douala. L’objectif de ces assises visait à informer les journalistes sur la décision du 10 septembre 2003 du juge des référés du tribunal de première instance de Douala Bonanjo, de reporter à plus tard le verdict qu’il s’apprêtait à rendre dans le cadre de l’affaire qui oppose Pius Njawé, patron de presse à la sûreté nationale. Selon le patron de presse, la dite procédure vise à faire restituer les équipements qu’il dit exposés aux intempéries. Depuis le 21 mai 2003, date de la signature de l’arrêté du Mincom, portant interdiction de Freedom Fm, la radio du Messager ; son émetteur et son studio avaient été scellés. Un investissement de 50 millions, d’après Pius Njawé. Il est reproché au journaliste d’émettre sans aucun dossier administratif en son nom au Mincom. Ce dernier dit en avoir fait un, sur la foi des documents communiqués à l’administration. Mais, la vérité est ailleurs. Le patron du groupe multimédia explique que le ministre de la communication aurait exigé de lui, une restriction du champ d’intervention de Freedom Fm, parce que la bande des fréquences serait saturée à Douala. Il aurait été préférable pour cette radio d’émettre dans la ville d’Edéa. Par ailleurs, il lui aurait été exigé de trouver un parrain pour le projet. Des exigences que M. Njawé auraient respectées ; puisqu’il aurait trouvé même deux parrains à son projet. Ce qui réduisait le champ d’intervention de cette radio initialement conçue comme généraliste. Enrôlée depuis le 05 septembre 2003,le délégué provincial de la sûreté national dans le Littoral, Jean-Joël Ondo, n’a pas toujours répondu aux convocations de la justice qui ont eu lieu trois fois déjà. Reportée au 19 septembre prochain, on espère que le procureur de la République aurait déjà requis son avis.




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