La communication est en deuil...
Journaliste de première heure au service de la C.T.V naissante, orateur de la grande émission Tam-Tam Week-end, avec parallèlement une autre émission culturelle «Afrique Sanaga». Il était de ceux qui faisaient savoir aux téléspectateurs que le journaliste est celui qui peut aussi parler avec un certain génie créateur personnel. Par exemple avec son invité, il pouvait demander au lieu du salon, un espace conversationnel. Néologisme, s’exclamaient les puristes de la langue française, qu’importe ! Lauréat de la 5e promotion de l’ESIJY (Ecole Supérieure Internationale de Journalisme de Yaoundé), il avait un faible pour la culture. L’étudiant qu’il était choisira comme titre de mémoire de fin de formation un domaine qui était comme un domaine de laisser pour compte et avait pour titre: «LA FRAGILITE DU MAKOSSA». Aujourd’hui, les faits lui donnent raison. Il y a quelques semaines, il relatait sa vie professionnelle comme un testament. C’était à l’occasion de son 52e anniversaire, le manuscrit est encore à la FM 94.
Rémy nous a retiré son ombre au CHU de Yaoundé.
