
En proie à la somnolence depuis des années, les grandes filières de la culture camerounaise sont au scanner du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) depuis le 3 février 2020.
«La conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural permet depuis hier (3 février 2020) de plancher sur le développement et la modernisation de trois filières: le cacao, l’anacarde (ou noix de cajou) et le riz pluvial», peut-on lire dans les colonnes du quotidien national Cameroon Tribune en kiosque ce 4 février 2020.
Pour Gabriel Mbairobé, le patron de ce département ministériel, il sera question de mettre un accent particulier sur ces cultures en 2020. D’ailleurs, le thème de ces travaux renseigne à suffisance: «la redynamisation des grandes filières en vue de l’opérationnalisation de la révolution agricole: cas du cacao, de l’anacarde et du riz pluvial». Il est question d’optimiser leur production tout au long de cette année 2020.
Pour le cacao, le défi est de produire 600 000 tonnes annuelle de fève de cacao à l’horizon 2024. Pour ce qui est du riz, «beaucoup d’investissements sont en cours avec des projets prometteurs qui permettront d’ici cinq ans, de disposer de 50 000 hectares de périmètre…».
Enfin, «la noix de cajou ou anacarde, culture résiliente pour les populations du Sahel, sera modernisée. L’objectif final étant d’atteindre une production nationale d’ici 2024 de 150 000 tonnes et une transformation de 60 000 tonnes d’amandes», note notre confrère.
Pour y parvenir, le MINADER et l’Office Chérifien des phosphates, après une récente réflexion, parlent de la fertilisation des sols. Mais aussi, de renforcer les revenus des producteurs, de restaurer les sols et de lutter contre la déforestation.