Une information rendue publique alors que s’ouvre à Douala ce lundi la 8^e session du Cameroon Business Forum, destiné justement à trouver les voies et moyens pour une meilleure représentativité dans ce classement de la Banque Mondiale. Lors de cette rencontre à Douala les débats tournent autour de la thématique suivante: «Accroître la compétitivité de l'économie à travers la facilitation du commerce extérieur».

Le classement Doing Business étudie 10 indices (création d'entreprises, obtention de prêts, règlement de l'insolvabilité, exécution des contrats, commerce transfrontalier, payement des taxes et des impôts, protection des investisseurs minoritaires, transfert de propriété, raccordement à l’électricité, obtention d’un permis de construire).

Les économies sont classées de 1 à 190 par rapport à la facilité d'y faire des affaires. Une note plus élevée indique un environnement réglementaire des affaires plus favorable à la création et au développement d'entreprises locales. Le classement est déterminé en fonction des scores de distance à la frontière agrégés par rapport aux 10 thématiques Doing Business, qui sont elles-mêmes composées de sous indicateurs. La pondération par indicateur est la même. La classification de toutes les économies est effective jusqu’à juin 2016.

Notons que le Cameroun dans le classement Doing Business 2017 a régressé de 5 points en ce qui concerne l’indice de l’obtention d’un permis de construire, 2 points pour l’indice de règlement de l'insolvabilité, 25 points dans l’indice de raccordement à l’électricité. Sur le plan mondial, la Nouvelle-Zélande occupe la première place, suivie de Singapour, du Daneùark. Les États-Unis arrivent à la 8^e position et la France à la 29^e place.