Guinness Cameroun célèbre son cinquantenaire sous de bons auspices. Face à la presse le 29 février 2020, son directeur général, Andrew Ross, a dressé le bilan des 50 ans de l’entreprise. Parti de simples dépôts en 1967 pour produire sa première bière en 1970, Guinness Cameroun est devenu en un demi-siècle le deuxième brasseur du pays avec 16% de parts marché.
Le brasseur revendique à ce jour, 5 millions de consommateurs de ses produits. En saluant ces performances, le top management de l’entreprise n’a pas manqué de relever les moyens investis pour la placer comme 2e marché du groupe Diageo en Afrique, derrière le Nigeria et le 4e de ses filiales les plus rentables dans le monde.
En effet, grâce aux financements des agriculteurs locaux, Guinness Cameroun a su, selon son directeur général, miser sur les matières premières locales pour réduire ses importations.
L’entreprise, apprend-on, débourse 2,5 milliards de FCFA par pour l’achat du sorgho au Nord et à l’Extrême-Nord du Cameroun chez 4500 paysans, à travers lesquels près de 6000 personnes gagnent leur vie.
Grâce à ces partenariats, révèle Andrew Ross, Guinness Cameroun qui revendique 400 emplois directs, a généré 15 000 emplois indirects.
Pour continuer à générer de la valeur et à créer de l’emploi, l’entreprise s’est engagée vers l’innovation pour résister à un marché très concurrentiel. Depuis 2017, Guinness Cameroun s’est doté d’une unité pour embouteiller localement 2 200 bouteilles de whisky par heure. Une ambition qu’entend maintenir l’entreprise dans les prochaines années.